C’était l’été et la fête battait son plein dans le petit village de Jalaaon. C’était l’anniversaire d’Alaya, la fille du chef de village Kaladéro, elle venait d’avoir 15 ans. C’était une des plus belles filles du village. Elle avait les cheveux bruns foncés et les yeux bruns presque noirs. Certaine personnes affirmaient qu’elle avait le visage d’un ange. Ce soir de fête, elle portait une longue robe verte ornée d’émeraude. Elle faisait la fierté de ses parents qui comptait la marié au fils de Milairin le chef d’Alcalipse, un des plus importants villages de tout le continent. Malgré les soins redoublés de ses parents, Alaya restait malheureuse car le fils de Milairin, Keirel, était affreux. Il avait les sourcils qui se rejoignaient au milieu de son front, les cheveux incroyablement gras et une quantité stupéfiante de bouton dans la figure. C’est à peine s’il y avait de l’espace entre ceux-ci tellement ils étaient nombreux. Ses parents l’avaient mainte fois laissé choisir celui qu’elle voudrait prendre pour époux, mais chaque fois qu’elle nommait quelqu’un, elle changeait au petit matin. Découragés ses parents décidèrent de choisir eux-mêmes à leurs avantages.
-Alors ma fille, cette fête te plait? Demanda Kaladéro à sa fille
-Oh! Si père qu’elle me plaît cette fête.
En faite Alaya n’avait pas le cœur à la fête elle ne cessait de repensé qu’elle serait marié au garçon le plus laid qu’elle avait vu dans quelque mois.
Quelque heure plus tard, incapable de veiller plus longtemps, la jeune femme alla se coucher dans la bâtisse gigantesque et richement décorée qu’était sa maison.
Le lendemain matin, Alaya décida d’aller à la rivière Marvall pour se changer les idées. Il avait plu un peu plus tôt et un arc-en-ciel s’était formé dans le ciel. Étrangement, Alaya constata que le pied de l’arc-en-ciel aboutissait dans l’eau. Emportée par l’enthousiasme, elle décida de s’approchée. Elle enleva ses délicats souliers et releva le bas de sa robe pour s’avancer dans l’eau peu profonde en cette saison. Elle vit une ombre énorme de déplacer au fond de l’eau. Effrayé, la jeune femme décida de faire demi-tour, mais la chose émergea de l’eau, avait qu’elle n’atteigne la berge, faisant un énorme bruit de cascade. Elle se retourna pour voir ce qui aurait pu faire un tel vacarme en sortant de l’eau. Ce qu’elle vit la figea. C’était un dragon, un énorme dragon avec une couleur différente pour chaque écaille, les couleurs étaient représentés qu’une seule fois mais en différent ton. Alaya n’aurait jamais cru qu’il n’y en avait autant. Elle voulait crier devant ce qui, pour elle, représentait un danger, mais elle en était incapable. Aucun son ne voulait sortir de la bouche, comme s’ils redoutaient eux aussi de se retrouver devant cette bête.
Le dragon s’adressa alors à elle d’une voix grave :
-Enchanté de faire ta rencontre Alaya. N’est pas peur de moi, je ne te veux aucun mal. Je me nomme Narhval. Je suis le dragon de l’arc-en-ciel. C’est moi qui fais apparaître cette merveille dans le ciel. Je t’ai choisi pour être ma cavalière. Tu dois m’aider à vaincre les forces du mal, de puissants sorciers qui tentent de détruire le soleil, un dragon nommé Solialème, pour que la nuit, la dragonne Nocturia, règne à jamais.
Alaya le regarda étrangement. Un dragon qui parle songea-t-elle…c’était très étrange. De plus, comment savait-il son nom? Mais avant qu’elle ne se pose d’autres questions, le dragon répondit à ses interrogations.
-Je peux lire dans tes pensées, tout les dragons parle. Seulement, ils évitent de conversés avec les humains, et pour ton nom, il s’est gravé dans ma mémoire, dès l’instant que tu es venue au monde, car tu es née pour devenir une chevaucheuse de dragon.
Alaya qui n’avait pas ouvert la bouche jusque là se mit à parler, hésitante.
-Mais…mais…c’est impossible. Je ne peux pas être la personne que vous croyez…je ne suis que la fille d’un chef de village. Pas une…chevaucheuse de dragon et si ce n’était pas un ruse pour me manger? Je ne désire pas du tout vous suivre!
En faite, la jeune fille en rêvait et même si elle n’était peut être pas une cavalière dragonique. Chevaucher un dragon, sentir le vent caresser son visage et surtout, mais surtout éviter d’épouser l’affreux mari qui lui était imposé.
-Je vois bien dans ta tête que tu en as envie. Si j’avais décidé de te croquer je l’aurais fait dès que j’aurais sorti de l’eau non? C’est tellement facile de traquer un humain, ils sont si faible et si…, Narvhal, le dragon, cessa de parler quand il remarqua que la jeune femme le regardait le regard noir.
-Les humains ne sont pas si faibles que cela, sinon sa ne serais pas eux qui règnerais sur une grande partie du monde. Alors ont commence quand votre foutu mission à la noix. Keirel, mon futur mari, que mes parents ont choisi à ma place, arrive très bientôt au village, et je suis déjà censé être à la maison pour me préparer au mariage. Je suis impatiente de partir, le plus tôt sera le mieux.
Étonné de l’insistance d’Alaya, le dragon tarda de réagir. Il était surpris du changement dans le comportement de l’humaine de plus, c’était la première fois qu’il n’eût pas eu besoin de convaincre sa future cavalière. Les autres, il avait presque dû les enlever pour qu’ils le suivent, mais tout ça c’était il y a bien longtemps, car le dragon était millénaire, même si c’était encore un âge très jeune pour les dragons.
Il demanda à Alaya de monter sur son dos et de bien s’accrocher. Aussitôt fait, il s’envola vers son repère avec l’adolescente bien accroché à ses cornes...
À suivre…